Le 25 janvier 2010, le Maire de Bordeaux a lancé officiellement le projet de Grand Stade. Mobilisant au moins 65 millions d’euros de fonds publics, ce projet est parfaitement anachronique au regard de la précarité et de la misère qui frappent de nombreux girondins. Plusieurs voix se sont élevées pour demander au Maire de Bordeaux de renoncer à cette incroyable gabegie mais il y est resté sourd. Le débat politique n’ayant pas permis de raisonner le Maire, j’ai décidé, en concertation avec les élus de ma sensibilité et soutenu par de nombreux girondins, de déposer un recours contre ce projet. Une requête de 21 pages a donc été enregistrée au tribunal administratif de Bordeaux ce mercredi 24 février. Grâce au concours de plusieurs juristes, dont Simon Thirot, étudiant en droit à Bordeaux IV, et après un mois de travail approfondi, neuf illégalités ont été identifiées. Ces illégalités entachent la délibération du 25 janvier qui permet au Maire de recourir au contrat de partenariat public privé. Cette démarche s’inscrit dans une volonté farouche de faire échec à ce projet. Je ne suis pas hostile à l’équipement en tant que tel, je suis en revanche, comme beaucoup d’autres, atterré qu’autant d’argent public soit englouti pour du sport spectacle dans ce contexte. Mes précédentes interventions : [devant le président du Club|/v2/index.php?post/2009/10/02/Ma-question-%C3%A0-Jean-Louis-Triaud], [lors du Conseil municipal du 25 janvier 2010|/v2/index.php?post/2010/01/30/Pas-de-financements-publics-pour-le-Grand-Stade-%21-Mon-intervention-au-Conseil-municipal-du-25/01/10].
Je dépose un recours contre le Grand Stade
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25 février 2010
2010