Voici un extrait du procès verbal du Conseil municipal de Bordeaux du 22 juin 2009. J’intervenais pour réclamer des mesures en terme de propreté à Bordeaux et je formulais quelques propositions.
((/v2/public/.poubelles_bordeaux_m.jpg|Poubelles à Bordeaux|L|Poubelles à Bordeaux, sept. 2009)) Monsieur le Maire, mes chers collègues, je regrette que Monsieur le Maire ne soit pas là. Mon intervention première portera sur la propreté à Bordeaux. Bordeaux, du moins son centre ville est sale, voire très sale. Il s’agirait que le politique y remédie. Les poubelles débordent. Excusez-moi du peu, ça pue. Les cadeaux canins jonchent le sol. Si vous perdiez un électeur à chaque fois qu’une rencontre pédestre malheureuse a lieu, j’imagine que des efforts suffisants pourraient être entrepris pour régler cette situation. La nuit tombée les portes et les murs de certaines parties du centre ville deviennent des urinoirs et plus, mais je vous passe les détails. Je ne vous parle pas des débris de verre. Et j’aurais tendance à dire que si on regarde la nuit précédente et la nuit qui a vu gagner notre équipe de football, ce n’était véritablement pas triste… Ça passe par une gestion calamiteuse des déchets, une absence de contrôle, à mon avis, des propriétaires de chiens, un manque cruel de sanisettes et autres mobiliers plutôt utiles pour ce genre de chose. Dans une ville classée UNESCO on pourrait au pire se lamenter, mais il me semble que le problème est bien grave, parce qu’il peut s’agir aussi d’un problème de santé publique. Je ne parle pas des cafards, des rats, des microbes…. (Brouhaha) Ecoutez, si ça fait rire mes collègues, moi je les invite à venir faire une petite visite dans les rues de Bordeaux, à rencontrer la population. J’ai fait quelques clichés la semaine dernière dans l’hypothèse où pour vous ça n’existe pas, où pour vous tout est propre à Bordeaux, où il n’y a aucun problème. Il s’agirait quand même vraiment de prendre en compte cette situation parce que ça devient particulièrement invivable pour un certain nombre de Bordelais. Ça passe véritablement par un accompagnement, notamment au tri des déchets. Il faut prévoir des animations. Moi je plaide pour une révolution culturelle en matière de propreté à Bordeaux. Mais cela veut dire deux choses : premièrement, une vraie volonté politique. Cela voudrait dire peut-être que la plupart d’entre-vous veniez à la rencontre des Bordelais pour les interroger sur ces questions-là dans le centre ville de Bordeaux, et aussi bien sûr c’est une question de moyens tout à fait essentielle.
Propreté à Bordeaux : la majorité ne veut rien entendre
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23 juin 2009