((/v2/public/logo.jpg|Logo Sudouest.com|L|Logo Sudouest.com, mai 2009)) Je suis pour la régularisation des travailleurs sans papiers. C’est ce que rapporte très justement le journal SudOuest du 6 novembre 2009. Cela dit, mes propos n’ont pas été rapportés dans leur intégralité (ce que je peux comprendre, compte tenu de la place réduite de l’article) et donc ils me paraissent présenter une ambiguïté. J’indiquais qu’il y avait deux catégories de travailleurs sans papiers. Ceux qui travaillent et ont une protection sociale. C’est par exemple le cas des personnes qui ont commencé à travailler alors qu’ils avaient des papiers et qui ont naturellement poursuivi leur activité alors que l’État leur a retiré leur droit de demeurer sur le territoire français. A ceux là, il faut offrir une vraie sérénité en les régularisant et permettre à l’entreprise de continuer à travailler avec des personnes qui connaissent le métier. Et il y a ceux qui sont exploitées par des entreprises peu scrupuleuses ayant connaissance de leur statut et qui exploitent leur précarité. A ces travailleurs là, la régularisation permettra de pour pouvoir bénéficier des mêmes conditions de travail que les autres salariés.