Alain Juppé est fâché avec les marchés publics

Cette histoire ressemble beaucoup à celle de l'[affaire Bordeaux.fr|https://www.matthieu-rouveyre.fr/blog/2007/03/06/24-bordeauxfr-opacite-cout-excessif-et-insuffisance-de-l-internet-municipal]. Bravo aux Verts pour avoir débusqué ce lièvre. L’affaire est racontée par le journal Sud Ouest (éd du 14 mars). > La mission d’urbanisme Fortier-Desvignes annulée%%% > > D. L.%%% > La mission d’urbanisme Fortier-Desvignes n’aura pas duré longtemps. Votée en conseil municipal en décembre 2006, elle vient d’être annulée par la mairie de Bordeaux cette semaine. Le contrat liant la mairie au tandem Fortier-Desvignes a en effet été résilié. Dans l’attente de la relance d’un appel d’offres pour la même mission. Pour comprendre, il faut remonter quelques mois en arrière.%%% > En décembre 2006, estimant que la Communauté urbaine (CUB) se montrait trop lente dans la conduite des projets urbains de La Bastide, la mairie de Bordeaux décidait de lancer sa propre étude d’urbanisme sur l’avenir d’un immense secteur bordant les rives de la Garonne, entre le futur pont Bacalan-Bastide au nord et l’hypothétique pont Jean-Jacques-Bosc au sud. Cette étude était confiée, sur appel d’offres, à Bruno Fortier et Michel Desvignes. Un choix rapidement et doublement contesté.%%% > D’une part, l’appel d’offres ayant été infructueux, mairie et lauréats sont passés par une consultation négociée, avec une conséquence capitale : le tarif de la mission a explosé. Annoncée à 2,6 millions d’euros pour sept ans, la mission a finalement été signée pour 5,7 millions. Ce sont les élus verts qui ont dénoncé ce point en saisissant le préfet. Lequel a indiqué aux services d’Alain Juppé qu’effectivement, un tel écart financier entre l’appel d’offres et le contrat risquait de se retrouver devant le tribunal administratif. La mairie a préféré annuler la mission.%%% > Les Verts dénonçaient un autre point : « L’aménagement de la rive droite, c’est un projet communautaire. Là, la ville allait choisir son opérateur et envoyer la facture à la CUB. On ne pouvait pas laisser faire », explique Pierre Hurmic, le chef de file du parti écologiste. Mais la mission était aussi dans le collimateur de l’ordre des architectes, car il se trouve que Bruno Fortier et Michel Desvignes sont respectivement architecte et paysagiste conseils de la Ville de Bordeaux. Par ailleurs, ils avaient déjà une mission de conseil sur la zone considérée… %%% > « Le Conseil de l’ordre et la Fédération française du paysage ont demandé comment cela était possible, avec des personnes qui pouvaient se retrouver à la fois juge et partie », résume Patrick Baggio, président de l’ordre. Tout s’est passé comme si la Mairie avait voulu s’affranchir de la tutelle d’une CUB dont elle a perdu le contrôle politique en 2004, pour piloter seule sa rénovation urbaine. Contrainte aujourd’hui de reculer, elle n’a apparemment pas choisi la bonne stratégie.

  1. 31 mars 2007

    dans les passe droit municipaux, pourquoi pas faire une bonne carte typographique de tous les élus, amis et sympatisants de notre cher AJ qui ont le droit gracieusement d’avoir leur bout de trottoir et facade "karchérisé" sans que ni le voisin de droite ou de gauche n’en profite.
    Une de mes relations ( bien à droite mais qui peut qd meme etre super sympa)me l’a encore avoué il n’y a pas longtemps…..
    avec une petite aide financière, un lavage de trottoir, l’obtention facilitée de services d’aides à la personne et que sais je d’autres, on retrouve vite les 500 voix manquantes contre hugues martin il y a 2 ans….comptant sur ton "incivilté républicaine" pour faire bouger tout cela au plus grand plaisir de notre nouvel écologiste en chef !!!